Conseils avant de partir aux voyageurs qui visitent la Grèce
Visiter Athènes
Le musée archéologique d’Athènes, l’Acropole d’Athènes,
l’agora d’Athènes, le quartier de la Plaka, le centre historique d’Athènes,
Musée Archéologique d’Athènes: Horaires, tarifs et jours d’ouverture
Informations concernant la Ville d’Athènes
Athènes semble ne vouloir jamais s’endormir. Ses jours sont noyés dans le brouhaha d’une circulation dense et d’une population éclectique. Et ses nuits, qui offrent la fraicheur qui fait tant défaut de jour, voient se déverser dans ses rues athéniens et touristes. Les uns pour boire un verre en rêvant d’un monde meilleur. Tandis que les autres recherchent une bonne taverne pour bien finir la journée. Au loin, forcément de la musique, il ne pourrait en être autrement, vous êtes en Grèce et les sons mélodieux d’un bouzouki où que vous soyez arriveront inévitablement jusqu’à vous.
Pas de répit donc, pour celle qui est l’initiatrice de la démocratie et de la sagesse. Le cœur de la ville ne bat qu’aux rythmes de celui des athéniens, vite et avec passion. Alors que du haut de son rocher sacré, l’Acropole domine et veille sur toute cette agitation.
Le musée archéologique
L’antiquité est bien évidemment la période la plus présente dans la capitale grecque, celle qui fait se presser le visiteur avide de découvrir des lieux que l’histoire a bâtis et que les mythes ont rendu éternel. Un bon moyen de ne rien rater est d’utiliser le bus 400 (toutes les 30mn) qui part du centre historique et vous permet de vous rendre sur les 20 monuments les plus importants. Terminus au musée archéologique, certainement l’un des plus beaux musées d’Athènes et l’un des plus grands musées du monde. Et finir votre séjour par sa visite est un moyen de bien compléter cette dernière, car ses vitrines sont un résumé tout en beauté de l’histoire de la Grèce.
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Visite en flânant
Cependant si au lieu de prendre le bus, vous décidez plutôt de flâner, d’arpenter les rues et ruelles typiques de la capitale grecque.
Vous pouvez dans ce cas commencer votre visite en partant de la porte d’Hadrien qui donne sur l’Olympieion, sanctuaire de Zeus. De ce lieu il ne reste aujourd’hui que 16 colonnes, d’une hauteur de 17m, sur les 104 d’origines. Ensuite remonter la rue Dionysiou Areopagitou qui se trouve juste en face. Il ne vous faudra pas marcher longtemps pour trouver sur votre gauche le nouveau musée de l’Acropole et un peu plus haut sur votre droite le théâtre antique de Dionysos qui avait une capacité d’accueil de 17 000 personnes.
C’est en ce lieu qu’au Vème siècle avant JC furent présentées les pièces des grands poètes comme Aristophane, Sophocle ou encore Euripide. De ce fait vous vous trouvez alors sur le flanc sud de l’Acropole pour commencer votre montée vers l’emblème d’Athènes. Vous passerez devant le portique d’Eumène puis arriverez à l’Odéon d’Hérode Atticus, bâti en 161 après JC. Des manifestations musicales ont toujours lieu dans cet endroit chaque été, l’odéon pouvant recevoir 5 000 personnes.
Vous voilà maintenant sur le site de l’Acropole, la montée n’est pas difficile et la promenade très agréable.
L’Acropole
L’Acropole, symbole d’Athènes et dont l’origine remonte à une époque où les Dieux et les Déesses régnaient sur un monde fait d’histoires fantastiques et de légendes. Comme celle qui donne son nom à la ville. Il est raconté qu’un jour, sous le règne de Cécrops, fondateur de la ville, eu lieu une querelle opposant Poséidon à Athéna, concernant la possession de l’Attique (territoire d’Athènes). Ils prirent pour arbitre Cécrops. Poséidon frappa le rocher de son trident et en fit jaillir un étalon noir invincible au combat. Quant à Athéna elle offrit un olivier. Cécrops jugea que le cadeau d’Athéna serait plus utile pour son peuple. Voici comment la Déesse devint la protectrice de la ville.
Malheureusement, toujours en restauration la visite tend à se faire à l’ombre des grues et des échafaudages. Et c’est bien dommage de voir années après années ce lieu toujours à la recherche de sa splendeur d’antan. Mais malgré cela le visiteur est tout de même charmé devant les Propylées (entrée aux monuments), le temple d’Athéna, le Parthénon, l’Érechthéion (temple construit sur le lieu où la déesse fit pousser l’olivier). Puis sur la partie sud du site le temple avec les fameuses caryatides (copies, les originaux, 5 sur 6, sont exposés dans le nouveau musée de l’Acropole. Un bâtiment contemporain, véritable puits de lumière où sont abritées 4 000 pièces provenant du site.
Le musée de l’Acropole
14 000m2 dédiés aux monuments de l’Acropole. Si l’édifice est du point de vue architectural remarquable, une bonne partie des pièces exposées laisse sur sa faim plus d’un visiteur. Peut être parce que bêtement sans doute, nous nous attendons à voir surgir dans cet espace de verre et d’acier les œuvres qui ont fait l’histoire de l’Acropole, dans toute la splendeur de leur passé. Toutefois l’érosion du temps a rendu une partie de cette collection illisible à nos yeux, notamment la salle du Parthénon. Reste la salle des œuvres archaïques au 1er étage et les découvertes faites lors des fouilles que l’on peut voir au niveau du rez-de-chaussée pour sauver la visite.
L’Agora
Une fois le tour de l’Acropole réalisé, une autre partie intéressante d’Athènes vous attend. Celle qui se déploie au pied du rocher avec l’Agora et l’Agora romaine. L’Agora est un lieu pour le commerce, mais aussi un centre culturel, religieux et politique. Par conséquent il était très fréquenté. D’où la foison de bâtiments que l’on peut encore voir aujourd’hui comme l’odéon d’Agrippa construit au XVème siècle avant JC, qui accueillait 1 000 spectateurs. Il est remplacé par un gymnase en 267 après JC. Vous pouvez vous promener dans le temple d’Héphaïstos, le mieux préservé, il a été construit en 460-415 avant JV. Le portique d’Attale qui abritait 21 boutiques. Le portique Pœcile. Le monument des Héros éponymes, ces héros qui donnèrent leurs noms aux 10 tribus de l’Attique au IVème siècle avant JC, on accrochait les annonces publiques au socle de ces statues. Attention, le site est assez grand, nous n’avons cité que les constructions principales.
L’Agora romaine
Le site de l’Agora romaine se trouve à l’opposé. Si vous découvrez le site en empruntant les diverses ruelles du vieux Athènes, non loin du quartier de la Plaka, vous pouvez immédiatement le repérer. Et ce grâce à la Tour des Vents que l’on ne peut pas ne pas remarquer.
Cette tour du Ier siècle avant JC avait été construite pour abriter une horloge hydraulique. De forme octogonale chacun de ses 8 côtés représentent un vent. Une fois entrés dans le site construit en 19-11 avant JC vous pouvez facilement repérer la vaste cour. Elle est entourée de colonnades qui formaient les galeries abritant les boutiques. Il faut admirer l’excellent état de conservation de la porte d’Athéna Archégètide à l’ouest du site, avec ses 4 colonnes et son fronton en marbre. Non loin se trouve la bibliothèque d’Hadrien. Un bâtiment construit par l’Empereur en 132 après JC et qui abritait des papyrus et des livres, mais aussi des salles de conférence.
La Plaka
Comme vous êtes non loin de la Plaka, ne manquez pas de faire un tour dans le plus ancien quartier d’Athènes. Très pittoresque, ses rues pavées vous mènent à travers un labyrinthe fait de boutiques, de tavernes, de bâtiments non dénués de charme, et de fleurs aux couleurs flamboyantes. A travers le dédale de ses rues il est aisé de se perdre un peu. Mais c’est aussi un bon moyen de découvrir des petits coins comme Les Anafiotika, un village dans la ville, fait de maisons rappelant les îles grecques. Et pour cause. Au XIXème siècle le premier Roi de Grèce, Othon, se fit construire un palais.
Les maçons de l’île d’Anafi réputés pour la qualité de leur travail sont donc appelés à travailler sur Athènes. Nostalgiques de leur île qu’ils savaient ne pas revoir avant longtemps, ils entreprirent de construire leurs maisons à l’identique. L’ensemble est aujourd’hui plein de charme, totalement insolite et vous pouvez aussi le découvrir en empruntant les petites ruelles qui descendent de l’Acropole. La promenade vous verrez, ne manque pas d’attrait.
Quartier Monastiraki et le marché municipal
Le centre historique de la capitale se dévoile aussi via le quartier Monastiraki aux influences byzantines et ottomanes, avec ses petites boutiques, ses vendeurs ambulants, son atmosphère. Monastiraki est un peu une caverne d’Ali Baba où l’on peut trouver tout et n’importe quoi. Un de ces lieux que l’on affectionne pour son côté grand bazar, un peu folklorique mais tellement typique. De là vous pouvez monter la rue Athinas, une rue très commerçante qui vaut le détour pour son marché municipal (Varvakeio), bâtiment de 1886 qui accueille 73 magasins d’alimentation. Notamment de la viande et du poisson. Les fruits et les légumes se situent juste en face sur une petite place.
Kolonaki, le jardin royal et la place Sindagma
Néanmoins si vous préférez un quartier plus branché, Athènes vous montre alors un autre visage, avec le quartier de Kolonaki et ses bâtiments néoclassiques. Bars à la mode, magasins de luxe, grands restaurants, galeries de peinture et de sculptures. Joailleries, librairies spécialisées, tout le chic de la capitale, avec de l’autre coté, le poumon vert d’Athènes. Le jardin national avec ses 16ha et ses 500 variétés de plantes et d’arbres provenant du monde entier. Réalisé entre 1838-1860 il servait de jardin au palais royal. Ce palais construit par les maçons de l’île d’Anafi dont nous avons déjà parlé. Ce palais est aujourd’hui le parlement et ce depuis 1924. Il est sur la célèbre place Sindagma. Tout à côté le monument du soldat inconnu avec les fameux evzones, ces gardes en costume traditionnel. Afin de ne pas manquer le célèbre rituel de la relève, sachez que celle-ci a lieu toutes les 2 heures. Le dimanche matin à 11h la relève est escortée par une fanfare et un détachement d’evzones.
Tous les quartiers d’Athènes méritent une visite, c’est à chaque fois comme une ville dans une ville. Et toujours une autre atmosphère, une autre histoire. Des ambiances différentes, des architectures diverses avec des édifices toujours aussi intéressants les uns que les autres.
Une histoire différente qui se lit à chaque fois dans ses rues, ses places, ses monuments, comme si Athènes n’avait pas fini de nous raconter ses souvenirs et elle en a tellement….
Alors partez à sa découverte, laissez-vous conter Athènes et vibrer au rythme de ses récits.
Bon à savoir
Vous avez besoin de plus d’informations sur la ville de Athènes, contactez: info@itinerairesbis.com
Musée Archéologique d’Athènes
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